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Ces mots
03:27
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Tous ces mots
Tous ces modèles
Que je mets
Que je m’épelle
Tant de voies
Tant de voyelles
Que je lie
Que je ficelle
Vois
Voilà comment tu brilles
Elégante je t’habille
Raffinée et opaque
Tu me plais
Vois
Soudain comme tu es classe
Alors tu prends ma place
Habitée et opaque
Je te fais
Belle con
Belle consonne Une à une
Que j’additionne
Tu es prête
Plus que parfaite
Attends moi
Je te répète
Vois
Voilà comment tu brilles
Elégante je t’habille
Raffinée et opaque
Tu me plais
Vois
Soudain comme tu es classe
Alors tu prends ma place
Habitée et opaque
Je te fais
Et je me tais
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2. |
Des kiss et des coups
02:43
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Qu'est ce que on encaisse,
Des kiss et des coups
Le sang ça laisse
des traces en dessous
Dans les vapeurs de l'alcôve
Où les angles s'alanguissent
un tour d’écrou sur les vis
Qu'est ce que j'encaisse,
Des kiss et des coups
Le sang ça laisse
Des traces en dessous
Ris de moi tant que tu peux
Ma vengeance sera terrible
Je ne donne pas cher de ta cible
Et si tu me chauffes encore
Je te refroidis sans remords
Plus question de perdre le nord
Qu'est ce qu’on encaisse,
Des kiss et des coups
Le sang ça laisse
Des traces en dessous
Qu'est ce qu’on encaisse,
Des kiss et des coups
Le temps nous laisse
Des marques partout
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3. |
Nous étions heureux
03:15
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Nous étions hâlés sous les halos
L’écheveau des cheveux au galop
Nous avions des ailes à réaction
Pour voler dans les plumes des cons
Nous étions heureux et ne le savions pas
Nous croisions le fer avec la houle
Nous étions flotte et encre qui coule
Nous chaussions du quarante en bateau
Afin de mieux nous jeter à l'eau
Nous étions heureux et ne le savions pas
Nous regardions briller des symboles
Dans les flaques saturées d'alcool
Nous disions sans ciller des carreaux
Qu'une scie ça vaut mieux que ciseaux
Nous étions heureux et ne le savions pas
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4. |
L'homme du bois
05:09
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Au coeur d’une forêt obscure
Bruissant au son de cent
Murmures
Vit un être sans racine
La tête couverte
D’épines
Courant d'air voilé de brume
Evanescent, il se
Consume
Aux premiers rayons d'or
Qui tombent à l'aurore
Qui tombent à l'aurore
Le jour il est aux aguets
Les muscles tendus à
L’archet
Sous la sueur et la sciure
Ses tempes battent la
Mesure
Au village d'en bas
On le nomme l'homme
Du bois
Mage ou mauvais présage
Venu du fond des âges
Venu du fond des âges
Au village d'en bas
On le nomme l'homme
Du bois
Légende ou vérité,
Au fond, nul ne sait
Au fond, nul ne sait
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Sylvain Hellio Rennes, France
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